Les Grands de ce monde s'expriment dans

Monaco et les énergies renouvelables

« Quoi que vous pensiez ou croyiez pouvoir faire, faites-le. L'action porte en elle la magie, la grâce et le pouvoir. »

Johann Wolfgang von Goethe

Les Grimaldi : une passion pour l'environnement

La Principauté de Monaco, sous l'impulsion de ses Princes, s'est toujours efforcée d'être à la pointe du progrès tout en cultivant la recherche d'un équilibre harmonieux entre l'homme et la nature. Cet attachement à la protection de l'environnement est inscrit dans les gènes de la famille princière. Déjà, au XIXe siècle, le Prince Albert Ie était surnommé « le Prince savant et navigateur ». Il avait à coeur de transmettre aux autres son amour et son respect pour la planète afin de la protéger et de la préserver du mieux possible. Passionné par la mer, il a jeté les bases d'une nouvelle discipline scientifique : l'océanographie. Très vite, il comprit qu'il fallait éveiller les consciences et, pour cela, offrir au plus grand nombre un lieu pour faire connaître, aimer et protéger les océans. Le Musée océanographique de Monaco, dont il est le fondateur, est toujours une fenêtre ouverte sur la Méditerranée qui contribue à la sensibilisation du grand public et au partage des savoirs.

À la mort d'Albert Ier, son successeur le Prince Louis II poursuivra cette politique avant-gardiste. Il inaugurera, le 13 février 1933, le Jardin Exotique de Monaco, un site de référence dédié aux plantes des espaces méditerranéens et tropicaux. Puis le Prince Rainier III, héritier de la pensée de ses aïeuls, a intensifié à son tour les actions mises en oeuvre les siècles précédents dans les domaines économique, scientifique et écologique. Proche du commandant Jacques-Yves Cousteau qu'il nomma directeur de l'Institut océanographique de Monaco, il fut à l'origine de la création de l'une des toutes premières réserves sous-marines en Méditerranée.

En 1978, une surface de 50 hectares au large des plages du Larvotto est convertie en réserve sous-marine, dans laquelle faune et flore bénéficient d'une protection permanente. Déjà à son époque, le Prince Rainier III dénonçait « la négligence, au pire l'hypocrisie » dans la mise en oeuvre des textes internationaux en matière d'environnement. En 1992 à Rio de Janeiro, dans son allocution à la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, il présente Monaco comme un État précurseur : « Gardons-nous des mots faciles et des déclarations de principe sans suite. Sachons trouver la force morale et politique d'appliquer les remèdes prescrits afin de sauver l'essentiel. À nous, chefs d'État, de saisir collectivement cette chance de redresser durablement le cap de notre planète bleue, et de permettre ainsi à nos enfants et aux générations futures d'évoluer dans un monde plus équitable et plus sain. » Son fils, S.A.S. le Prince Albert II a, lui aussi, souhaité s'impliquer de manière déterminée pour relever les défis auxquels l'humanité est confrontée : la surexploitation des ressources naturelles, les pollutions, le changement climatique, les inégalités croissantes, la dégradation de nos mers et de nos océans. Son approche des questions environnementales, comme ses actions, sont largement inspirées du message laissé par Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants. »

S.A.S. le Prince Albert II : un Souverain « Grand Protecteur » de l'environnement

Dès son avènement en tant que chef de l'État monégasque, S.A.S. le Prince Albert II a rappelé l'importance qu'il convenait d'accorder à l'environnement et aux énergies renouvelables. À travers son action concrète et dynamique, marquée au sceau de l'humanisme, Monaco va acquérir un vaste rayonnement international. En soutenant avec sa Fondation plus de deux cents projets de protection de l'environnement à travers le monde, le Prince Souverain a su préserver le lien avec les populations et nouer un partenariat avec tous les acteurs de la société civile. Il sait combien de zones de notre planète sont fragilisées et combien de dangers pèsent sur notre mode de vie actuel. D'où son engagement déterminé au service de la protection de la nature. En juin 2012, le Sommet « Rio + 20 » fut l'occasion pour S.A.S. le Prince Albert II de lancer un appel solennel à tous les pays du monde pour engager la transition énergétique et mettre en place une économie verte responsable, créatrice d'emplois et porteuse de développement. Il était l'un des rares chefs d'État à avoir volontairement participé aux deux conférences précédentes (Rio 1992 et Johannesburg 2002). L'action du Gouvernement Princier a été saluée dans maintes instances internationales pour sa démarche pro-active. Dans le cadre du Processus préparatoire de Rio, Monaco est le seul État qui soit parvenu à réunir une telle diversité d'experts sur les océans et les nouvelles technologies appliquées aux énergies renouvelables.

Les engagements concrets de Monaco

Forte de cette expertise internationale, la Principauté s'est dotée des moyens nécessaires pour jouer un rôle pilote dans le domaine de l'énergie. C'est ainsi qu'elle a pris l'engagement d'atteindre la neutralité de ses émissions carbonées en 2050. D'ores et déjà, des initiatives concrètes lui ont permis de réduire ces émissions de 19 % entre 1990 et 2010 ! Sa politique innovante et exemplaire en faveur des énergies renouvelables se développe en particulier dans trois directions : les technologies marines durables, la mobilité propre et le Plan énergie climat.

Les technologies marines durables

Monaco est un État résolument tourné vers la mer. En juin 2012, lors de la dernière Conférence des Nations unies sur le développement durable, la Principauté a fait valoir son intérêt croissant pour les technologies marines durables. Celles-ci représentent un très fort potentiel énergétique pour les pays bénéficiant de zones maritimes. Pour autant, l'évaluation des investissements indispensables ainsi que l'impact écologique sur les écosystèmes marins doivent faire l'objet d'une approche rationnelle combinant innovation écologique et efficacité économique. Ces technologies permettront de pallier le déficit d'accès à l'énergie, de protéger les petits États insulaires en voie de développement, particulièrement vulnérables à la volatilité des prix des énergies fossiles, et de répondre aux exigences du changement climatique. Monaco constitue un exemple parlant de cette stratégie pionnière visant à utiliser l'eau de mer comme fluide dans les pompes à chaleur. Dès 1960, l'auditorium Rainier III bénéficiera de cette nouvelle technologie. De même, le Grimaldi Forum, inauguré le 20 juillet 2000 par le Prince Rainier III et S.A.S. le Prince Albert II, constitue une autre vitrine de cette politique ambitieuse.

Véritable bâtiment éco-responsable de 35 000 mètres carrés d'espaces modulables, ce centre international de congrès et de culture a réussi à développer une activité intense tout en limitant au maximum le recours aux énergies traditionnelles. C'est l'eau de mer qui fournit les calories ou les frigories nécessaires au contrôle de la température et de l'hygrométrie de ces locaux, avec des rendements particulièrement intéressants : pour 1 kW d'énergie dépensée, cette technologie permet de restituer, pour les pompes à chaleur les plus performantes, 5 à 6 kW. Chaque année, ce sont 15 000 tonnes d'équivalent pétrole qui sont économisées ! Mais l'exemple du Grimaldi Forum s'inscrit dans une démarche plus globale : à ce jour, 64 équipements produisent plus de 20 % des besoins en énergie de Monaco. La Principauté étudie aussi la possibilité d'alimenter en eau de mer son centre hospitalier « Princesse Grace ».

La mobilité propre

La réduction de la part des carburants fossiles en matière de transport constitue également l'un des axes prioritaires de la Principauté. Dès 1989, la Poste et la Société monégasque de l'électricité et du gaz se sont attachées à promouvoir l'utilisation de véhicules propres. Dans le domaine des transports collectifs, Monaco mène une démarche incitative et volontariste. Depuis les années 1990, ses bus roulent au diester 30 % (30 % de biodiesel et 70 % de pétrodiesel) - un carburant qui a l'avantage de restituer près de 2,2 fois plus d'énergie qu'il n'en faut pour le produire. Et en 2011, de nouveaux bus hybrides ont été mis en service. En combinant ces deux technologies, on parvient à diminuer de 40 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à un bus conventionnel roulant au gazole pur. Par ailleurs, S.A.S. le Prince Albert II poursuit activement sa politique en faveur des véhicules écologiques. De nombreux accords ont été signés avec des constructeurs reconnus tels que Mitsubishi, Nissan et Daimler pour la Smart électrique. Après trois années d'essais qui se sont révélés concluants, l'État a décidé en 2013 d'étoffer substantiellement sa flotte de véhicules.

Mais, au-delà de son administration, la Principauté a souhaité étendre cette démarche écologique au plus grand nombre. L'achat de véhicules électriques est encouragé par une subvention représentant 30 % du prix d'achat TTC, plafonnée à 9 000 euros. Aujourd'hui, plus de 650 véhicules électriques ou hybrides à deux et à quatre roues circulent sur l'ensemble du territoire monégasque et 450 prises de recharge ont été installées dans les parkings publics. D'autres initiatives, comme la gratuité du stationnement en surface ou de la vignette, visent également à favoriser le développement d'un parc de véhicules propres.

Cette stratégie ambitieuse a franchi les frontières de l'État monégasque. S.A.S. le Prince Albert II a signé en 2011, dans le domaine de l'auto-partage, un partenariat tout à fait inédit avec Christian Estrosi, député-maire de Nice et président de Nice Côte d'Azur, première Métropole de France. Cet accord permet ainsi aux utilisateurs de bénéficier de façon réciproque des bornes de recharge de chaque institution. Par ailleurs, le salon EVER (Ecologic Vehicles Renewable Energies) dédié aux véhicules écologiques et aux énergies renouvelables, organisé à Monaco depuis huit ans, est devenu un rendez-vous incontournable pour la promotion internationale des énergies propres dans les déplacements.

Le Plan énergie climat

Ce Plan répond à deux principaux objectifs : sécuriser l'approvisionnement énergétique et lutter contre le réchauffement climatique. Pour atteindre la neutralité des émissions en 2050, la Principauté s'est fixé quatre paliers intermédiaires :

- maintenir une puissance électrique de pointe inférieure à celle de 2006 à l'horizon 2020 ;

réduire la consommation d'énergie unitaire dans les bâtiments de 20 % à l'horizon 2020 par rapport à 2007 ;

- porter la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale à 20 % d'ici à 2020 ;

- diminuer de 30 % les émissions de GES par rapport à 1990.

Depuis 2006, l'État s'est donc engagé dans un vaste programme de réduction de la consommation énergétique de ses bâtiments. Ce plan prévoit notamment le déploiement de compteurs intelligents, la poursuite des opérations d'audit/rénovation, l'amélioration du cadre normatif et des exigences qualité en matière de constructions nouvelles et l'installation de panneaux photovoltaïques (école Saint-Charles, villa Girasole, siège de la Fondation de SAS le Prince Albert II...).

Les résultats prouvent l'efficacité du dispositif : sur 50 sites totalisant une surface de 240 000 mètres carrés2 de surface bâtie, la consommation d'énergie en 2011 a été réduite de 26 % par rapport à celle de 2006, soit un gain de 4,45 GWh, représentant la consommation annuelle de plusieurs centaines de foyers ! Parallèlement, l'économie réalisée par l'État atteint 400 000 euros. Enfin, des contrats de performance énergétique ont été passés en 2012 sur cinq bâtiments publics « tests » (soit 54 000 mètres carrés et 8 GWh/an en 2011). Ces contrats d'une durée de 12 ans devraient procurer une économie d'énergie moyenne de 27 % et une réduction de 35 % des émissions de gaz à effet de serre induites. Il est prévu que ces économies d'énergie financent intégralement les travaux de modernisation rendus nécessaires par ces multiples actions.

Ces avancées menées au niveau du territoire monégasque ont vocation à servir d'exemple et à démontrer la faisabilité sociale et économique de ces évolutions technologiques. Dans le domaine notamment des énergies renouvelables, Monaco entend occuper toute la place qui lui revient dans le concert des nations.

L'action extérieure de Monaco

Si la Principauté ne constitue qu'une petite communauté à l'échelle planétaire - moins de 40 000 habitants sur 2 kilomètres carrés2 -, elle a cependant prouvé qu'elle avait de grandes idées, une forte capacité d'innovation et surtout d'entraînement à l'égard des autres pays. En avril 2013, et pour la première fois, un secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Son Excellence monsieur Ban Ki-moon, effectuait une visite officielle à Monaco. Cet événement coïncidait avec le 20e anniversaire de l'adhésion du pays à l'ONU (28 mai 1993).

Les Princes de Monaco ont toujours eu conscience que la préservation de la paix passait par le respect de la souveraineté des États et le développement de relations amicales entre les peuples. L'État monégasque défend les principes inscrits dans la charte des Nations unies ; et cela avec d'autant plus d'ardeur qu'il a été élu le 14 juin 2013 vice-président de l'Assemblée générale de l'ONU pour sa 68e session qui s'est ouverte le 17 septembre 2013, et qu'il est devenu, de ce fait, membre du Bureau de l'Assemblée générale. Nul doute que la Principauté aura un rôle important à jouer dans une session qui s'annonce comme l'une des plus déterminantes de l'histoire de l'Organisation eu égard aux enjeux de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le Développement (OMD).

Ban Ki-moon apprécie les efforts déployés par le gouvernement princier pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir une croissance verte, car « investir dans la croissance verte, c'est verser un acompte aujourd'hui pour que la planète soit vivable demain ». Aussi a-t-il sollicité l'aide du Prince Albert II pour mobiliser encore davantage la communauté internationale.

Le Prince Souverain mesure parfaitement les difficultés de certains États et des organisations internationales à avancer conjointement. Il y a près d'un siècle, son trisaïeul, le Prince Albert Ier, fervent défenseur des océans, prônait déjà la mise en place d'une gouvernance responsable et proposait « la réunion de conférences internationales très énergétiquement pourvues des pouvoirs nécessaires pour faire respecter les décisions prises ». Aujourd'hui, face à l'urgence de la situation, ses propos demeurent plus que jamais d'actualité. Il faut trouver un cadre normatif international conciliant le droit au développement et le besoin légitime des populations, actuelles et à venir, de vivre dans un environnement sain et viable. Pour autant, la planète est confrontée à un grave défi environnemental et de santé publique. Le changement climatique, d'une part, la difficulté à agir face à des problèmes qui engagent la responsabilité collective et le manque de réactivité des acteurs mondiaux, d'autre part, confirment la complexité de la tâche.

Comment produire les quantités d'énergie nécessaires pour satisfaire la consommation mondiale sans épuiser les ressources naturelles et sans détériorer de façon irréversible l'environnement de la planète ? Jamais la concentration en CO2 dans l'air n'a été si élevée. Les premières puissances mondiales doivent admettre qu'il n'existe pas d'autre choix pour elles que de réduire leur dépendance par rapport aux énergies fossiles.

En 2011, le président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et prix Nobel de la paix Rajendra Pachauri s'exprimait ainsi lors de sa conférence de presse à Abu Dhabi : « Si des politiques publiques adéquates au niveau mondial étaient mises en place, près de 80 % de l'approvisionnement énergétique mondial pourrait être assuré par des sources d'énergies renouvelables d'ici au milieu de ce siècle. » Si les énergies renouvelables - bois, vent, soleil, mer - jouent un rôle essentiel dans les pays développés, leur intérêt est encore beaucoup plus grand pour les pays émergents qui manquent cruellement de ressources. C'est pourquoi, depuis 2006, la Fondation Albert II de Monaco a souhaité s'investir pleinement aux côtés de ces pays. Elle finance des projets dans trois régions : le Bassin méditerranéen, les pays les moins avancés et les régions polaires. La plupart de ses actions concernent les énergies renouvelables, la biodiversité et la gestion des ressources en eau.

Au Maroc, en milieu rural, ces technologies sont la seule solution viable pour fournir de l'énergie aux communautés isolées. Le programme « éco-écoles », développé de 2010 à 2011 en étroite association avec la Fondation Mohammed VI pour l'environnement, a permis d'alimenter les établissements scolaires en électricité d'origine solaire.

Dans le domaine de la biomasse, la Fondation Prince Albert II de Monaco, toujours en partenariat avec la Fondation Mohammed VI, a porté, de 2009 à 2012, un projet visant à établir un cadre pour une gestion durable et raisonnée de cette énergie renouvelable dans la province de Chefchaouen. Jusqu'alors, le bois, seul combustible utilisable, entraînait un grave problème de déforestation avec les conséquences dramatiques que l'on sait. Grâce à ce programme, les populations rurales ont pu bénéficier d'une autonomie avec la mise en place, dans les régions les plus isolées, d'équipements performants utilisant la biomasse locale comme carburant.

Au Laos, où elle est présente de 2011 à 2014, la Fondation monégasque contribue à apporter de l'électricité et de l'éclairage solaire dans les villages isolés en partenariat avec la Rockefeller Foundation et Doen Foundation. La société Sunlabob a mis au point des lanternes rechargeables à l'énergie solaire destinées à remplacer les traditionnelles lampes au kérosène. Ce projet a créé des emplois, généré des revenus et permis une meilleure implantation des micro-entreprises dans les zones déshéritées.

Dans les régions polaires, le Prince Souverain a suivi avec attention l'évolution du projet « Princess Elisabeth », première station polaire « zéro émission » située au nord du continent antarctique qui fonctionne à l'énergie solaire et éolienne. Le grand explorateur Alain Hubert, président-fondateur de l'IPF (International Polar Foundation), est d'ailleurs l'un des premiers lauréats de la Fondation Albert II. À la suite de son expédition en 2009 sur le « continent blanc », S.A.S. Albert II a eu l'idée de lancer un projet de véhicules électriques en Antarctique, fonctionnant à 100 % à partir d'énergies renouvelables. Cette initiative prometteuse développée par Venturi permettra de remplacer les véhicules actuels, polluants et difficiles à ravitailler en carburant, et de faciliter les déplacements des équipes de scientifiques présentes sur le terrain ainsi que de leur matériel.

Toutes ces opérations traduisent dans les faits le pouvoir et l'efficacité des énergies renouvelables à travers la planète, comme le démontre le tour du monde réalisé par le plus grand catamaran solaire jamais construit, le MS Turanor PlanetSolar, qui entama en 2010 son voyage d'est en ouest à partir de Monaco.

Conclusion

Tout au long de son histoire, la Principauté de Monaco a toujours été très en pointe sur les questions environnementales. Visionnaires et pionniers dans de nombreux domaines, ses Princes ont pris conscience de l'urgence qu'il y avait à faire vivre, dans l'esprit et la vie quotidienne de chacun, le développement durable. Ils ont promu avec détermination le cercle vertueux basé sur la recherche, l'innovation et le respect de la nature car, dans un monde frappé par une crise économique et financière sans précédent, ce lien entre l'économie et l'écologie est plus que jamais indissociable. Dans ce contexte, les énergies renouvelables, créatrices de nouvelles richesses et d'emplois, contribuent à garantir aux générations actuelles et futures une meilleure qualité de vie. La croissance verte, dont nous avons tant besoin, sera acquise grâce à la forte volonté de tous les acteurs, à l'image du modèle monégasque. L'action a toujours été le moteur des Princes de Monaco. Telle est leur force.