Les Grands de ce monde s'expriment dans

L'avenir des paiements

Créée en 1980 par Jean-Jacques Poutrel et Michel Malhouitre, Ingenico s'est hissée en quelques années au rang de leader mondial des solutions de paiement, notamment grâce à la technologie de la carte à puce. En trois décennies, l'univers des paiements a été totalement bouleversé, d'abord par ce petit bout de plastique, puis par Internet, demain par le mobile et toutes les technologies de communication. Quel est l'avenir des moyens de paiement ? Qui dominera ce marché au coeur des échanges commerciaux ? Que changent vraiment les nouvelles technologies ? Philippe Lazare, l'actuel PDG du groupe, et Michel Léger, qui en supervise les recherches, nous répondent.
A. G.

Adrien Guilleminot - Quelles évolutions marquantes avez-vous pu observer dans l'univers du paiement ?
Philippe Lazare - Le paiement a à la fois considérablement et très peu changé. L'invention de la monnaie est un acte fondateur. Pour la première fois, des personnes se sont mises d'accord pour établir une donnée objective autorisant les échanges, et sortir de conventions du type 3 kilogrammes de pommes de terre valent un lapin ou deux poulets (et quels poulets ? Des petits, des gros ?). Le paiement, c'est tout simplement l'acte qui permet de constater que la transaction a bien eu lieu, dans le cadre de cette donnée objective de fixation de valeur. Cette définition n'a absolument pas bougé depuis des millénaires : il s'agit toujours de rapprocher un service de sa valeur.
Trois choses, en revanche, ont considérablement évolué : la gamme des monnaies disponibles (dont la plupart émanent d'un pouvoir politique puisque, historiquement, les États se sont définis par leur volonté de battre monnaie) ; le fait que ces titres d'échange sont devenus eux-mêmes inter-échangeables (la façon dont on va les évaluer les uns par rapport aux autres est aussi une démonstration de la puissance des États) ; et, enfin, la multiplication des formes que revêt l'acte de payer lui-même.
On parle aujourd'hui de monnaie dématérialisée. Mais, par construction, elle l'a toujours été. L'échange de biens ou de services repose, en effet, sur une unité qui est elle-même virtuelle. Le seul sous-jacent sur lequel il y a eu parfois des accords, c'est l'or. La grande différence apparue à notre époque, c'est le foisonnement technologique à l'oeuvre dans les différents moyens de paiement. Cette évolution n'est pas neutre : alors qu'historiquement le paiement était juste un moyen d'assurer le règlement d'une transaction, il relève désormais de la gestion de la relation entre un commerçant et son consommateur. Il va générer de plus en plus d'informations comportementales : qu'achètent les gens ? Comment ? Avec quel moyen de paiement ? La première décision qu'ont prise tous les grands de l'Internet, les Amazon, les Apple, a été de créer des places de marché dans lesquelles ils ont intégré d'office le paiement. Le but était de capturer toutes ces données afin qu'elles ne circulent pas en dehors de leur écosystème.
Michel Léger - Ces vingt dernières années, la carte bancaire a apporté un élément essentiel : l'universalité du paiement. Vous partez en voyage ? Muni d'une carte, vous ne vous posez plus trop de questions, et vous allez à peu près n'importe où en sachant qu'elle suffira pour régler vos dépenses ou retirer de l'argent. Depuis 1996 et l'établissement de la première norme EMV (1) sur la technologie de la carte à puce, ce mouvement n'a eu de cesse de s'étendre. Les États-Unis sont en train de l'adopter, et le Japon s'y prépare.
A. G. - Qu'est-ce qui explique l'émergence de nouveaux modes de paiement ?
P. L. - Le principe fondateur du paiement, c'est la confiance. Et cette confiance se base fondamentalement sur la sécurité. Les grands atouts des entreprises évoluant dans cet univers sont liés à la sécurisation élevée des moyens d'acceptation de paiement. C'est grâce à eux qu'aujourd'hui, quand le consommateur paie sur un terminal, il ne se demande pas si sa carte va être piratée ou s'il ne va pas être débité plusieurs fois de la même somme. Et que le commerçant ne se pose pas la question de savoir s'il va être payé. Bien sûr, ce genre de désagrément peut toujours survenir mais, dans l'immense majorité des cas, les transactions par carte dans une boutique sont basées sur des niveaux de sécurisation très élevés. C'est l'une des conditions du succès de ce moyen de paiement.
Si la sécurité du paiement par carte était remise en cause, c'est toute la crédibilité du système et son acceptabilité par les commerçants qui en seraient chamboulées. L'absence de sécurité fut d'ailleurs au début l'un des freins au paiement sur Internet. Les professionnels du secteur ont dû travailler sur ce sujet (et ils continuent) pour que le commerce en ligne puisse véritablement se développer.
M. L. - Pour qu'un nouveau moyen s'impose, il faut qu'il remplisse quatre conditions, les quatre piliers du paiement : la confiance, que Philippe vient d'évoquer ; la simplicité d'utilisation pour que consommateurs et commerçants se l'approprient - une simplicité apparente car, derrière, les opérations gérées par les professionnels du paiement sont extrêmement complexes ; l'universalité pour qu'il se généralise à l'échelle mondiale ; et, enfin, une proposition de valeur qui le différencie des moyens de paiement préexistants. Sans ce dernier pilier, il a peu de chances de séduire un large public. Les entreprises comme Ingenico doivent donc innover pour être en avance sur les usages de demain, et créer les conditions d'adoption des futurs moyens de paiement.
A. G. - Les consommateurs adoptent-ils facilement ces innovations ?
P. L. - Ils le font, mais à leur rythme. Une des caractéristiques des moyens de paiement, c'est qu'ils ne se substituent jamais, ils s'additionnent toujours. Certaines sociétés (et même certains sites Internet) continuent à faire du troc. Les paiements par cash, par chèque, par virement ou par carte continuent d'exister. Chez Ingenico, 60 % de nos revenus proviennent encore des terminaux de paiement, 10 % des services autour de ces terminaux et 30 % du transactionnel dématérialisé, qu'il soit dans l'univers physique ou dans l'univers online.
Aucun des modes de paiement traditionnels n'a disparu. Les déclinistes qui annonçaient la disparition du chèque ont eu tort : les banques continuent - à leur grand désespoir ! - à traiter des millions de chèques, à manipuler des pièces, et cela sur des marchés pourtant très avancés. Les États-Unis et la France constituent, par exemple, les deux plus grands « consommateurs » de chèques. En clair, c'est le consommateur qui choisit... de ne pas choisir. Vous pouvez dans la même journée faire un virement, remplir un chèque et utiliser votre carte. Et à aucun moment vous n'allez vous dire : « J'aurais pu ou dû faire autrement. » À chaque usage correspond un instant de votre vie, un besoin particulier, une capacité offerte de payer comme ci ou comme ça.
M. L. - On constate bien sûr des phénomènes de baisse relative de certains modes de paiement, mais les équilibres évoluent lentement. Il existe un très fort attachement, dans le comportement des gens, à un moyen de paiement donné dans une situation donnée. Les changements ne peuvent donc s'effectuer que sur des générations.
J'ajoute que la digitalisation des paiements sur smartphones a véritablement débuté il y a quelques années à peine. On assiste donc logiquement à l'éclosion de nombreuses initiatives dans ce domaine, parce que tous les acteurs veulent jouer un rôle dans le paiement digitalisé, sans avoir trouvé la proposition de valeur qui pourrait changer le comportement des consommateurs. Auparavant, lorsque l'on partait en voyage à l'étranger, le fait de devoir se munir de traveller's cheques compliquait la donne. C'est ce que nous appelons une friction. La carte bancaire a simplifié la vie des voyageurs, et c'est cette proposition de valeur qui a permis son adoption massive. Sur le paiement mobile, par exemple, la proposition de valeur reste à inventer.
A. G. - La fin de la carte bancaire n'est donc pas pour demain ?
P. L. - Elle est aussi certaine que la fin du chèque ou de la pièce ! Surtout si l'on parle de cette carte dont vous avez saisi l'ensemble des données pour pouvoir l'utiliser online.
M. L. - Même la disparition du code PIN (2), dont on parle souvent, semble tout sauf assurée. L'utilisation de techniques biométriques pour s'authentifier (empreinte digitale, notamment) change-t-elle l'expérience du client ? Pas en magasin, où entrer 4 chiffres sur un clavier n'a rien d'un obstacle. La biométrie peut se révéler intéressante dans des situations où la sécurisation de l'entrée du code PIN est compliquée (sur des applications mobiles, par exemple). Dès lors qu'on passera par d'autres systèmes qu'un terminal de paiement, on verra se développer d'autres modes d'authentification que ce code. Ainsi, sur un écran connecté, l'authentification faciale via une caméra intégrée constitue une piste prometteuse.
A. G. - Dans des pays très bancarisés, les transactions en boutique ou online puisent à la même source. Est-ce que, là où les consommateurs ont moins de comptes bancaires, les innovations comme le paiement mobile se diffusent plus rapidement ?
M. L. - À ma connaissance, non. Il n'existe qu'un seul exemple d'adoption massive d'un moyen de paiement mobile : celui de M-Pesa (3) au Kenya. Et ce pour des raisons qui n'ont que très peu à voir avec la technologie elle-même. L'une des raisons du succès de M-Pesa tient au fait qu'il est apparu durant une période de troubles (4), à un moment où les populations avaient du mal à transférer de l'argent de famille à famille. Elles ont donc utilisé M-Pesa parce que c'était le seul moyen d'y parvenir. Mais ailleurs, ce modèle n'a pas pris aussi bien, et même M-Pesa a eu du mal à se développer en dehors du Kenya.
P. L. - D'ailleurs, M-Pesa relève plus de l'échange peer-to-peer que du véritable paiement. Lorsqu'on parle du modèle africain, on évoque en réalité des opérations de money transfer, rarement de compte à compte, mais avec un sous-jacent comme une recharge téléphonique, qui concurrence donc des services comme celui de Western Union.
A. G. - L'irruption des grandes sociétés Internet, qui semblent vouloir mettre la main sur cette brique du processus d'échange, vous inquiète-t-elle ?
P. L. - Dans le domaine du mobile, Apple Pay, Android Pay ou Samsung Pay ne marquent une rupture qu'en apparence car elles s'appuient sur un sous-jacent, qui est une carte bancaire. Les données de cette carte sont chargées sur un serveur qui met en place une autorisation de prélèvement sur le compte bancaire associé. La plupart des solutions utilisent des terminaux traditionnels en mode NFC (5) pour pouvoir reconnaître la transaction, et les « rails » traditionnels du paiement, ceux de Mastercard ou de Visa. Les effets d'annonce prennent le pas sur la réalité.
Sur Internet, il existe d'autres systèmes, en mode « closed loop » (c'est-à-dire en boucle fermée) intégrée à des places de marché. C'est un sujet sur lequel nous n'avons pas de prise à ce jour. Sauf si l'on imagine que des entreprises comme Amazon ouvrent des boutiques, ces boutiques utilisant alors un système de paiement type Internet (« card not present » (6)). Je ne cherche pas à minimiser ces phénomènes : ils existent, et vont se développer. Mais ces grands acteurs d'Internet, de mon point de vue, ne sont pas intéressés au premier chef par notre métier, qui consiste à sécuriser les paiements. D'abord, parce que leur objectif est de recueillir des données de consommateurs, et non des données de marchands avec lesquels ils sont en concurrence. Ensuite, parce que le paiement en lui-même n'est pas extrêmement lucratif. L'ensemble du système se rémunère sur une commission qui va de 1 % au maximum (dans le cas de la transaction avec carte présente) à 2,5 ou 3 % (dans celui du paiement sur Internet). Ces acteurs viendront sur le paiement non pour l'intérêt de ce business en tant que tel, mais pour capturer et fidéliser le consommateur.
M. L. - Il a fallu vingt ans à Visa et à Mastercard, à toutes les banques et à tous les industriels du secteur pour généraliser leur norme de paiement par carte. Pour déployer un moyen de paiement, il faut un outil dans les mains du consommateur et un outil d'acceptation dans celles des marchands - ce qui suppose de déployer un réseau extrêmement important. Même lorsque l'on s'appelle Apple ou Google, y parvenir demande des années et des moyens colossaux. Leur intérêt in fine est de passer par les réseaux existants ; car ce n'est pas le paiement en lui-même qui les intéresse, c'est l'accès au consommateur et à une donnée pertinente dans le comportement d'achat. Or l'unique donnée pertinente apparaît au moment de la transaction : c'est le seul moment où l'on a une certitude.
A. G. - Ce commerce dématérialisé, vous le souligniez, a d'abord suscité des inquiétudes chez le consommateur. La sécurité reste-t-elle problématique pour ces échanges-là ?
P. L. - Sur Internet, puisqu'il n'y a pas de saisie du code PIN, la détection de la fraude va passer par d'autres moyens, qui sont pour l'essentiel des algorithmes d'analyse comportementale. Prenons un exemple simplifié : vous faites généralement vos achats sur Internet depuis une adresse IP (7) basée à Neuilly-sur-Seine, pour des sommes qui se montent à environ 150 euros, et cela au rythme de deux fois par semaine en moyenne. Si l'on observe une transaction avec une adresse IP à Shangai, d'un montant de 3 000 euros, ce comportement va déclencher une alerte, et l'on va vous demander une authentification plus forte (donner votre date de naissance, par exemple).
M. L. - Cette technique, issue de notre expertise du paiement sur Internet, est utilisée désormais dans toutes les nouvelles solutions mobiles que nous développons. Elle est invisible pour le consommateur, mais elle contribue à assurer la confiance sans laquelle il n'y a pas de commerce possible. Et elle est en quelque sorte « calibrée » par le commerçant, qui détermine le niveau de risque qu'il est prêt à assumer. Car plus on met de sécurité, plus il y a ce que l'on appelle des « faux positifs » : des consommateurs légitimes mais rejetés par des règles de sécurité trop strictes. Tout est question d'équilibre entre sécurité et simplicité.
P. L. - C'est bien un subtil équilibre entre ces deux notions qui est recherché. La sécurité absolue, en effet, cela signifie pas de transaction du tout... Notre travail est donc de tracer la ligne de crête entre sécuriser le consommateur et le marché, et permettre au marchand de réaliser quand même de temps en temps quelques ventes. Dans le commerce physique, 99,99 % des transactions sont à la fois sécurisées et simples. Mais dans l'univers du e-commerce, seules 50 à 70 % des transactions vont aller jusqu'au bout.
M. L. - Partout où il y a friction, c'est-à-dire un obstacle ou un délai entre ce que le consommateur voudrait faire et ce qu'il peut faire, il y a possibilité d'innovation en supprimant ce qui est inutile. En tant que consommateur, ce que vous voulez faire, c'est acheter quelque chose : par exemple, des billets pour un spectacle dont vous venez de voir la publicité dans le métro. L'instantanéité est une réponse à ces frictions (vous rendre à tel endroit pour acheter vos billets, ou attendre d'être devant un ordinateur pour les acquérir en ligne...).
Nos recherches en la matière nous conduisent donc à proposer le paiement à n'importe quel moment du parcours d'achat. Ce que révolutionne l'arrivée du digital, c'est cette possibilité de finaliser l'achat n'importe quand, et non plus traditionnellement au passage en caisse ou dans un panier virtuel. Sur un smartphone, sur une tablette, devant un écran de publicité interactive... Tous les endroits où l'on peut communiquer de façon intelligente avec le consommateur doivent offrir un paiement sécurisé.
L'autre grande évolution qui nous occupe est que le paiement n'est plus un processus isolé. À chacune de ces multiples étapes où nous offrons la possibilité de régler un achat, nous allons nous intégrer à des fonctionnalités qui ne sont pas du paiement : couponing, points de fidélité, logiciels de gestion de la relation client... Apporter le paiement partout et avec des connexions très faciles à l'ensemble des applications « business » des commerçants constitue deux axes fondamentaux pour les sociétés comme la nôtre.
A. G. - Le paiement électronique concerne de plus en plus de petites sommes. Le numérique va-t-il devenir le nouveau « cash » ?
P. L. - Effectivement, c'est une tendance qui s'explique par la convergence de plusieurs intérêts. Celui des commerçants, qui sont plus réticents à payer pour du transport de fonds. Celui des banquiers, qui souhaitent consacrer moins de ressources au tri des espèces. Et celui des États, bien sûr, qui cherchent à obtenir une meilleure traçabilité des transactions, y compris pour des enjeux de lutte contre le terrorisme. Dans la plupart des cas, les sommes en jeu sont minimes.
À cela s'ajoutent des préoccupations fiscales. Il y a deux ou trois ans, la Turquie a ainsi décidé de mettre dans les terminaux des mémoires fiscales qui permettent de tracer le montant de la TVA. Le pays dispose, en effet, de taux de TVA très divers selon les produits et, étrangement, les commerçants ont tendance à vendre beaucoup de produits à taux de TVA très bas et fort peu de produits hautement taxés... Récemment, l'Italie a voulu elle aussi diminuer les transactions en cash. Tous les commerçants, même le plombier qui intervient à domicile, sont désormais tenus de disposer d'un moyen d'acceptation du paiement électronique. La Chine, enfin, est passée en dix ans à peine de presque zéro terminal à la plus grosse base installée mondiale. Bref, le paiement électronique sécurisé et dématérialisé, parce qu'il est vertueux, traçable et globalement moins cher, se trouve favorisé. Ce qui ne signifie pas pour autant, encore une fois, qu'on s'achemine vers un moyen de paiement unique : entre les grandes cartes bancaires internationales, les multiples systèmes bancaires locaux et les divers systèmes de paiement digitaux, nous gérons aujourd'hui plus de 300 moyens de paiement à travers le monde.

(1) Pour Europay Mastercard Visa, le premier standard international de sécurité des cartes de paiement.
(2) Personal Identification Number, le code confidentiel composé le plus souvent de 4 chiffres qui est demandé lors d'un achat par carte.
(3) M-Pesa (M comme mobile, pesa signigie argent en swahili) est le plus grand opérateur de paiement mobile au monde. Lancé en 2007, il réunit 20 millions d'utilisateurs rien qu'au Kenya, et s'est étendu à d'autres pays africains (Afrique du Sud, Tanzanie, Égypte) ainsi qu'à l'Inde, l'Afghanistan, la Roumanie...
(4) À la fin 2007, la contestation de la réélection du président Mwai Kibaki par les partisans de son principal opposant Raila Odinga a entraîné de violents affrontements, qui ne se sont calmés que par la nomination de ce dernier au poste de premier ministre en avril 2008.
(5) Near Field Communication, ou Communication en champ proche, technologie de communication sans fil utilisée, par exemple, pour le paiement sans contact avec les nouvelles générations de cartes bancaires.
(6) Mode de transaction dans lequel l'acheteur ne présente pas physiquement sa carte bancaire, mais doit en renseigner certaines caractéristiques (nom du porteur, date d'expiration, cryptogramme visuel) pour valider le paiement.
(7) Internet Protocol : l'adresse d'acheminent des informations vers un appareil connecté au Web.