Politique Internationale — Votre parcours atypique vous a vu devenir architecte « sur le tard », après avoir longtemps travaillé auprès d’un des plus fameux d’entre eux. En quoi ce bagage a-t-il nourri votre pratique du métier ?
Philippe Chiambaretta — Mon parcours de « bon élève » — école d’ingénieurs, conseil en stratégie... — m’avait édifié sur le « comment » des choses, mais j’en suis venu à m’interroger davantage sur le « pourquoi ». la rencontre avec ricardo Bofill, dont j’ai dirigé l’atelier pendant dix ans, m’a permis de travailler un peu partout dans le monde et d’être en première ligne face à des clients, souvent des élus de haut niveau, désireux de remodeler tel ou tel secteur de leur territoire. J’ai ainsi commencé à développer une réflexion autour des problématiques d’aménagement urbain. À titre d’exemple, nous sommes allés à lyon au milieu des années 1990, sous le mandat de raymond Barre, qui était en quête d’un programme moteur pour le développement de la ville : nos observations nous ont alors permis d’identifier, au point de rencontre du rhône et de la Saône, ce qui allait devenir le projet Confluence, avant de définir une méthodologie pour accompagner la mutation de ce quartier aux plans technique, économique, sociologique et architectural. Cette mutation est engagée depuis maintenant vingt ans avec le retentissement et le succès qu’on lui connaît...
P. I. — Doit-on parler alors d’architecture ou plutôt d’urbanisme ?
P. C. — Les deux sont indissociables. Ma collaboration avec ricardo Bofill m’a éclairé sur les mécanismes de la production, et notamment la façon dont un projet s’enchâsse dans un contexte politique, économique et social, auquel l’architecte s’efforce d’apporter une réponse transversale tout en satisfaisant un besoin de création que mon début de parcours, plus strictement scientifique, peinait à assouvir. À 33 ans, je suis donc retourné sur les bancs de l’École d’architecture, à Paris-Belleville, où j’ai obtenu mon diplôme en 2000, avant de créer ma propre agence.
P. I. — PCA-STREAM est ainsi née en 2000. Quelle marque de fabrique a-t-elle développée au fil des deux décennies écoulées ?
P. C. — Après avoir exploré les champs scientifique, économique, stratégique et la pratique à haut niveau du développement d’une agence d’architecture, je constate aujourd’hui que toutes mes expériences passées me sont utiles au quotidien : ce métier est l’un des rares nécessitant à ce point de relier l’ensemble de ces savoirs. il est aussi extrêmement chronophage et expose à une grande déperdition d’énergie, sauf à se construire un cadre, une « doctrine ». Être un simple prestataire, enchaîner les concours et les mètres carrés m’a toujours paru peu désirable. Au détour de mon parcours, j’avais aussi eu, un temps, la velléité de m’affirmer comme artiste plasticien. Cette période m’a permis de toucher du doigt une forme d’indépendance d’esprit : le doute, la difficulté et l’exaltation qu’il y a à exprimer et défendre une vision personnelle du monde, qu’elle plaise ou non, qu’elle se vende ou pas. en créant PCA-StreAM, je me suis donc efforcé de concilier l’ensemble de ces forces motrices pour faire en sorte que l’architecture devienne le biais par lequel s’affirme et se développe une pensée, une vision, puis que cette pensée se mue en force de proposition : c’est un peu la ligne éditoriale de PCA-StreAM.
P. I. — Cet épisode « plasticien » continue-t-il, comme votre expérience d’ingénieur, d’alimenter votre vison d’architecte ?
P. C. — Bien sûr ! il y a dans l’architecture une dimension esthétique revendiquée ! Si j’ai préféré le métier d’architecte, c’est parce que la création artistique « professionnelle » m’avait semblé mener vers une course aux ego un peu vaine : par tempérament, j’étais davantage attiré par la sphère collective, sociétale et politique. Mais le travail de l’architecte a également une dimension scientifique : à lui de définir l’équation à partir des enjeux parfois contradictoires posés par une problématique. Confronté à une situation nouvelle dans un contexte inconnu, il doit déterminer et dégager au plus vite les trois ou quatre facteurs essentiels à la résolution de cette équation...
P. I. — Précisément, comment s’est présentée l’équation du programme The Link, futur siège de Total à La Défense, que vous signez et qui sera d’ici à 2025 la plus haute tour de bureaux de France...
P. C. — Le département immobilier de Groupama disposait d’un terrain à la Défense et souhaitait y construire une tour de bureaux. la parcelle est située à l’extrémité est de l’esplanade, côté Puteaux. elle surplombe le bas de l’actuel boulevard Circulaire et borde le cours Michelet près de l’accès à la station de métro esplanade de la Défense. C’était en 2017 ; initialement, la surface programmée variait, selon les hypothèses, entre 50 000 et 130 000 mètres carrés. nous ne connaissions pas non plus l’identité du futur occupant. tout cela laissait un certain champ à l’interprétation. la question posée était essentiellement formelle. nous avons fait valoir que l’enjeu principal ne résidait pas dans la forme mais dans la fonction : que devait être, vue de 2017, une tour de bureaux destinée à entrer en service au milieu des années 2020 ? Qu’en exigerait l’entreprise ? Qu’en attendraient ses occupants ?
P. I. — Au train où vont les choses, peut-on prévoir à si long terme ?
P. C. — C’est tout l’objet du StreAM lab, le laboratoire de recherche intégré à notre agence (1). nos contributeurs y ont développé de nombreuses études prospectives autour de ces attentes qui sont autant d’exigences à venir. À titre d’exemple, le concept de coworking, que nous avions découvert à new York en 2010, était encore peu connu en France en 2015. Forts des travaux menés autour du numéro 02 de Stream, After office, ainsi que de la réalisation du programme #cloud.paris (2), qui témoignait de leur pertinence, nous avions une vision claire de ce que devraient être des surfaces de bureaux « années 2020 ».
P. I. — Concrètement ?
P. C. — Les grandes mutations touchant ce qu’il est convenu d’appeler les générations Y et Z, ou « millennials », l’explosion du digital, l’économie de l’immatériel, le capitalisme de la connaissance, la nouvelle donne environnementale : tous ces facteurs cumulés bouleversent la notion d’espace de travail. l’immeuble de bureaux n’a plus pour raison d’être principale ses fonctions de production et d’administration : il a vocation à devenir un lieu de création et de relations. Ce changement se traduit à tous les niveaux : implantation dans la ville, ouverture à d’autres usages et jusqu’au choix du mobilier. Par ailleurs, les utilisateurs sont en demande de circulations horizontales, à l’image des nouveaux modes de management, d’espaces moins hiérarchisés, où le grade ne se mesure ni au nombre de mètres carrés ni au standing du costume-cravate : ce sont des changements beaucoup moins superficiels que ne le pensent certains. l’employé ne veut plus non plus se retrouver enfermé dans une sorte de thermos géante, constamment exposé à l’air conditionné. la technologie a en quelque sorte provoqué une rupture de l’espace-temps : non seulement ce n’est pas parce que vous êtes attablé à votre bureau que vous travaillez, mais vous pouvez tout aussi bien vous révéler ultra-efficace en savourant la brise sur une terrasse ensoleillée...
P. I. — L’épreuve majeure qu’a constituée l ’épisode du Covid-19 a chamboulé durant plusieurs semaines les habitudes de ceux qui pouvaient encore travailler. Est-ce l’occasion d’engager une réflexion de fond sur le télétravail et la pertinence, du point de vue sanitaire, des open spaces ?
P. C. — Si la crise du Covid-19 est un choc, elle confirme l’importance et l’urgence de nos efforts environnementaux. elle aura en revanche certainement des répercussions sur notre activité, notamment sur la fabrique des villes, qui conservent leur pertinence dans un contexte de crise écologique, même s’il faudra repenser leur densité et leurs centralités, mais aussi sur les espaces de travail. Avec la pandémie, on passe d’un culte de l’interaction, du flux et de l’échange comme source de créativité, d’innovation et de croissance, à un paradigme presque inverse : celui du « geste barrière » où l’autre devient davantage un risque qu’une source d’enrichissement. Je reste convaincu de la richesse de l’altérité et de la nécessité de générer spatialement de l’intelligence collective, comme nous nous efforçons de le faire depuis plusieurs années. nous allons poursuivre nos recherches afin de faciliter l’adaptation de ces espaces en cas de nouvelle crise, par exemple sur la question des flux. Mais les fondamentaux de ce que je crois être un bureau contemporain, le rapport à son environnement, le bien-être des collaborateurs ou l’importance des espaces communs et de services restent solides.
P. I. — Revenons sur terre : quelle réponse concrète avez-vous apportée au propriétaire de la parcelle ?
P. C. — Nous lui avons fait valoir que sa question initiale ne cochait aucune des cases que nous venons d’évoquer. en observant la plupart des tours de la Défense, on constate qu’elles reposent sur une sorte de relation administrativo-technique qu’entretiennent le noyau central et les surfaces de bureaux réparties autour de lui, en raison de l’obligation légale — en France — de proscrire les postes de travail assujettis à la lumière artificielle. Mécaniquement, cela produit généralement des plateaux d’environ 1 800 mètres carrés, regroupant quelque cent cinquante personnes et empilés les uns sur les autres. les plateaux de #cloud.paris atteignent 3 000 mètres carrés, la presse les a jugés innovants et leurs locataires actuels, notamment Facebook et BlaBlaCar, s’en disent parfaitement satisfaits. Dès lors, comment transcrire cette prééminence de l’horizontal au sein d’un projet par nature vertical ? Comment faire en sorte que chaque occupant puisse avoir accès à un espace naturellement aéré, voire à un jardin ouvert ? Comment permettre à des business units, qui réunissent jusqu’à cinq cents personnes, de travailler ensemble sans devoir emprunter l’ascenseur ? Comment générer de la sérendipité, cette conjonction de trajectoires qui favorise les rencontres fortuites et fructueuses ? C’est à partir de ces questions que nous nous sommes attelés au dossier. nous connaissions déjà bien le contexte car le site avait fait l’objet, à la fin des années 2000, d’un concours auquel nous avions participé et dont les fruits furent engloutis dans la crise des subprimes (3). À la suite de ce revers, Groupama, qui s’était entre-temps assuré la propriété entière du terrain et avait installé ses collaborateurs dans les locaux existants, a décidé de rapatrier ces derniers aux terrasses de nanterre et de libérer la parcelle. notre nom figurant dans les archives du projet précédent, c’est tout naturellement que nous nous sommes retrouvés invités à concourir...
P. I. — Avez-vous été tenté de vous appuyer sur le travail déjà effectué dix ans auparavant ?
P. C. — Dix ans, dans ce domaine, c’est une éternité ! De toute façon, notre projet de l’époque portait sur une tour mixte, avec des surfaces de bureaux mais aussi des niveaux dédiés à l’habitat et à l’hôtellerie, ainsi qu’un socle ouvert à des activités commerciales et culturelles, alors qu’en 2017 nous devions travailler sur un projet tertiaire à 100 %.
P. I. — Conçoit-on des bureaux de la même façon pour un pétrolier ou pour une compagnie d’assurances ?
P. C. — Depuis environ un quart de siècle, il est très rare qu’une entreprise soit propriétaire de ses locaux. la plupart ont estimé que leurs fonds propres seraient mieux affectés au financement de leur développement : elles sont ainsi « structurellement » devenues locataires, ce qui a incidemment généré une vaste financiarisation de l’immobilier tertiaire, puis de l’immobilier en général — un enchaînement qui, de fil en aiguille, devait nous mener à la crise des subprimes... Mais ce nouveau statut de locataire concourt à la volatilité de l’occupation des immeubles ; les locaux doivent donc pouvoir être réutilisés par un occupant ultérieur. les propriétaires espèrent éviter l’« effet Canal », en référence au siège de Canal +, réalisé en son temps par richard Meier « sur mesure » pour la chaîne cryptée et qui se révéla, lorsque l’entreprise décida de déménager, difficilement adaptable pour une autre entreprise. en fonction de notre compréhension des besoins d’un utilisateur et d’une époque, nous nous efforçons, à partir d’une sorte de tronc commun, de faire en sorte que nos projets satisfassent 90 % de ces besoins. ensuite, nous entrons dans le domaine du sur-mesure et de la « customisation ». Mais l’ensemble de nos réalisations récentes et l’enthousiasme de leurs occupants, qu’il s’agisse de banquiers, de marques de luxe, d’avocats ou d’entreprises de la high-tech, nous permettent de cerner assez sûrement les attentes les plus partagées.
P. I. — Comment cette approche se traduit-elle dans la structure et dans la configuration de The Link ?
P. C. — L’enjeu était d’inventer une tour qui permette à une unité de cinq cents personnes d’interagir sans devoir emprunter un ascenseur, chacun jouissant d’un poste de travail situé à moins de 50 mètres d’un jardin à ciel ouvert. nous avons observé le terrain et constaté que nous ne parviendrions pas à dépasser 2 000 mètres carrés par plateau si nous partions sur l’hypothèse d’un noyau unique. le plan d’une tour vue du ciel évoque la structure d’une cellule : un noyau — la colonne technique ; une membrane extérieure — la façade ; et le cytoplasme — les espaces de travail. Du coup, nous sommes partis sur la piste de la division cellulaire : the link s’organise autour de deux cellules distinctes, s’élevant respectivement à 178 et à 241 mètres de hauteur (4) et reliées entre elles par un trait d’union : le link, véritable machine à fabriquer du lien ! les plateaux de même niveau des deux cellules, qui couvrent chacun 1 500 mètres carrés, sont ainsi reliés sur le plan horizontal mais aussi vertical, deux à deux, par un grand escalier intérieur qui crée un duplex de 6 000 mètres carrés. Chaque escalier est situé à proximité de « son » link, sorte de passerelle-salon de près d’une dizaine de mètres de large, bordée par un balcon en mezzanine et par un jardin ouvert exposé au sud. Ce dispositif se déploie le long des trente-deux premiers étages entre les deux ailes du bâtiment, dont la plus haute poursuit seule son ascension jusqu’au cinquante-deuxième, toujours au rythme de duplex superposés bordés de jardins en double hauteur.
P. I. — Comment s’intègre The Link dans le contexte urbain si particulier de La Défense ?
P. C. — La Défense est emblématique de l’architecture « de dalle », qui a vu son avènement dans les années 1970 et qui reposait sur la volonté de séparer les flux de circulation. Cette conception avait ses vertus... mais elle a vite montré ses limites : il suffit de s’aventurer dans les sous-sols de l’esplanade ou en surface par un jour de grand vent pour s’en faire une idée. Du fait de sa configuration particulière, le cours Michelet voit ces conditions encore compliquées par un « effet de plateau », car il se trouve circonscrit entre le Circulaire, en contrebas, et l’arrière des immeubles de l’esplanade, qui le dominent comme les remparts de Carcassonne. nous avons conservé les deux passerelles existantes, dont les accès seront désormais agrémentés d’un escalier public ouvert sur le niveau bas ; le boulevard lui-même va être « pacifié » au moyen de plantations, de pistes cyclables et de traversées piétonnes. l’accès à la tour s’effectue par le cours Michelet, face à l’entrée du métro, et côté Puteaux, le bâtiment descend jusqu’au « rez-de-boulevard » au gré de trois vastes terrasses arborées reliées par un jeu d’escalators qui ouvrent un accès direct à la ville.
P. I. — Avec sa coiffe culminant à 244 mètres, The Link sera demain la plus haute tour occupée de France ; comment s’inscrira-t- elle dans la skyline de La Défense ?
P. C. — Aujourd’hui, vue dans la perspective de l’axe historique, la Défense est déséquilibrée, avec une prédominance d’immeubles hauts côté Courbevoie. l’implantation de the link fait que, sous ce même angle, la tour sera perçue comme parallèle à la tour First (5), de hauteur pratiquement identique et constituant avec elle une sorte de portail monumental, avec la Grande Arche en ligne de mire. la coiffe a été dessinée avec le souci de respecter cet équilibre graphique.
P. I. — Quid de la pertinence environnementale de cette nouvelle tour de bureaux ?
P. C. — On ne sait pas encore construire en bois au-delà d’une cinquantaine de mètres de hauteur. objectivement, la construction d’une tour en béton, ce dernier fût-il le plus faiblement émissif, ne présente pas un bilan carbone très louable. Cela dit, si l’on considère, sur sa durée de vie, la consommation liée aux activités et au transport des quelque huit à neuf mille salariés appelés à l’occuper, nous sommes très largement dans le vert. la protection des façades, la production photovoltaïque des « écailles » en double peau orientées au sud, si elles ont surtout une fonction symbolique, soulignent également notre volonté d’inscrire the link dans cet esprit vertueux. elle permettra notamment à total de réduire sa consommation d’énergie de 50 % par rapport à ses tours actuelles.
* Diplômé de l’École des Ponts et Chaussées et du Mit, Philippe Chiambaretta a longtemps dirigé l’atelier parisien de ricardo Bofill avant d’obtenir, en 2000, à l’âge de 37 ans, son diplôme d’architecte. la même année, il créait PCA-StreAM, agence de recherche et de création architecturale qui a signé, depuis, de nombreux projets remarqués et primés. le programme the link, destiné à accueillir le futur siège de total à la Défense, illustre à la fois les principes d’une doctrine fondée sur les interactions entre architecture, urbanisme et recherche en sciences humaines, et les audaces d’un territoire acquis de longue date à l’innovation formelle et à la modernité des usages.
(1) Plateforme de médias et laboratoire de recherche intégrée, le StreAM lab de PCA- StreAM produit notamment la revue Stream, où interviennent les plus grands noms de l’architecture, de l’urbanisme et de la recherche en sciences humaines. les quatre premiers numéros parus sont respectivement consacrés au « Capitalisme du savoir », aux « Modes du travail à l’heure de l’économie de la connaissance », à la « Condition urbaine à l’heure de l’anthropocène » et au « Modèle du vivant dans la redéfinition de la construction des villes ».
(2) #cloud.paris, livré en 2015, est un ensemble de près de 40 000 mètres carrés initialement constitué par le Crédit lyonnais à partir de quatre bâtiments d’époques différentes au cœur du quartier de la Bourse et des Grands Boulevards. la réhabilitation lourde de cet ensemble a permis à PCA-StreAM de mettre en scène les aménagements requis par les nouveaux usages du monde du travail et d’accompagner l’avènement du bureau en tant qu’écosystème relationnel. Facebook, instagram, exane et BlaBlaCar sont aujourd’hui les occupants enthousiastes de ce navire aux plateaux de 3 000 mètres carrés.
(3) Ce fut le projet de la tour Signal, lancé sous la présidence de nicolas Sarkozy pour « relancer » la Défense, qui visait à édifier une tour emblématique de nouvelle génération et autorisait une augmentation des surfaces occupées à partir de la restructuration de bâtiments existants. Ce concours fut finalement remporté par Jean nouvel, dont le projet — trois grands cubes à usages mixtes superposés près de la face nord de la Grande Arche — fut lui aussi emporté dans la tourmente de 2008.
(4) en fait, le plancher du dernier niveau est situé juste en deçà du seuil des 200 mètres de hauteur, au-delà duquel une construction se retrouve soumise non plus à la réglementation, assez courante, des iGh (immeubles de grande hauteur), mais à celle, beaucoup plus contraignante, des itGh (très grande hauteur). la partie supérieure de the link, au-dessus du plafond du dernier étage, est donc consacrée aux espaces techniques et à la coiffe sommitale, signature du bâtiment dans la skyline de la Défense.
(5) la tour First est actuellement la plus haute de la Défense, à la pointe de l’esplanade, côté nord.
