Summary:
Interview with Mikhail Prokhorov by Patrick WAJSMAN
Interview with Bernard Squarcini by Isabelle Lasserre
Interview with Erard Corbin de Mangoux by Isabelle Lasserre
Summary:
Interview with Dalai lama by Chen Yan
Interview with Rebiya Kadeer by Laure Mandeville
Interview with Akhmed Zakaev by Nathalie Ouvaroff
Summary:
Interview with Abdullah Ben Ahmad al-Attiyah by la Rédaction de Politique Internationale
Interview with Magdi cristiano Allam by Alexandre Del Valle
Interview with Marwan Barghouti by Aude Marcovitch
Summary:
Interview with Ahmed Rashid by Olivier Guez
by André Fontaine
by Viatcheslav Avioutskii
Summary:
Interview with Gary Becker by Henri Lepage
Interview with Silvio Berlusconi by Richard Heuzé
Interview with Herzle Bodinger by Aude Marcovitch
Summary:
Interview with José manuel Barroso by Baudouin Bollaert
by Luc Rosenzweig
Interview with Vaclav Klaus by Henri Lepage
Summary:
Interview with Bernard Kouchner by la Rédaction de Politique Internationale
Interview with Jean-Claude Juncker by Baudouin Bollaert
Interview with Georges Soros by Julien Nessi
Summary:
Interview with Nicolas Sarkozy by la Rédaction de Politique Internationale
Interview with Alvaro Uribe by la Rédaction de Politique Internationale
by Jacques Thomet
« Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil », écrivait Joubert il y a deux siècles. Ce qui, de façon moins imagée, pourrait s'énoncer ainsi : « Un ami, c'est quelqu'un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même. »De toute évidence, Karl Rove éprouve ce sentiment pour George W. Bush auprès duquel il se trouve depuis une trentaine d'années et dont il a largement contribué à façonner l'irrésistible ascension.
Cet architecte en chef des victoires du Parti républicain, ce connaisseur inégalé de la politique américaine - que les détracteurs de l'actuel président des États-Unis ont dénommé « Bush's brain » - ne se confie qu'à de rarissimes occasions. Il l'a fait, pourtant, et très librement, pour Politique Internationale. De l'hôte de la Maison-Blanche, il brosse ici un portrait étonnant, à contre-courant des idées reçues. Et il se prononce, en avant-première, sur l'issue de l'élection présidentielle de novembre prochain.
Nos lecteurs apprécieront, je pense, cette contribution à la fois atypique et exceptionnelle.
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L'homme, on le sait, est le produit de l'Histoire ; mais il en est aussi l'acteur. C'est pourquoi nous avons donné la parole, dans ce riche Numéro de printemps, à ceux qui « font » l'actualité.
- L'actualité, ce trimestre, c'est le changement de cap à Taiwan avec l'élection du président Ma Ying-jeou. Issu des rangs du Kuomintang, ce nouveau leader de la République de Chine (nom officiel de Taiwan) entend rompre avec les pratiques et la politique de son prédécesseur. Comment, en particulier, gérera-t-il les relations avec Pékin, pris aujourd'hui dans la tourmente du Tibet et des Jeux olympiques ? Il nous le dit, en ouverture d'un substantiel « Dossier spécial » que nous consacrons à son courageux pays et qu'a coordonné notre amie Marie Holzman.
- L'actualité, c'est, aussi, l'élection d'un homme neuf à la tête de la Corée du Sud : Lee Myung-Bak. Un personnage aux convictions fortes, plus proche des États-Unis que ceux qui l'ont précédé, plus exigeant envers la Corée du Nord et plus méfiant à l'égard de la Chine populaire.
- L'actualité, c'est Israël, qui vient de célébrer son 60e anniversaire. Qui mieux que Shimon Pérès, président de l'État hébreu, prix Nobel de la paix, sage dont la carrière coïncide avec celle de cette Terre (trop) promise, pouvait sonder ces six décennies orageuses et en tirer des leçons pour l'avenir ?
- L'actualité, c'est, bien sûr, l'Europe. Quelques semaines avant que la France ne succède à la Slovénie en tant que présidente de l'UE, nous avons demandé au chef de l'État slovène, Danilo Türk, de faire le bilan de son expérience et de révéler comment son petit pays a réussi à devenir le « bon élève » du Vieux Continent.
- L'actualité, c'est, last but not least, l'Amérique latine. Un vaste espace de turbulences où le président vénézuélien Hugo Chavez s'efforce d'exporter les recettes de sa « révolution bolivarienne ». Mais cette révolution est-elle vraiment transposable ? On découvrira dans ces pages la réponse d'Evo Morales, chef de l'État bolivien, ami et allié de Chavez, premier dirigeant syndical et premier citoyen d'origine indigène à parvenir aux plus hautes fonctions de l'État.
Dois-je préciser que nous avons, le plus souvent, associé à ces divers entretiens sur le vif les analyses des meilleurs experts ?
Je signale, enfin, que notre Rédaction n'a pas négligé les autres zones de fragilité de la planète (des Balkans au Pacifique-Sud) et les interrogations les plus brûlantes du moment. Par exemple, celle-ci : comment maîtriser les flux migratoires ? Comment faire en sorte que les 200 millions d'êtres humains qui sont aujourd'hui des migrants soient traités décemment et ne déstabilisent pas les sociétés des pays d'accueil ?
Voilà. Tout est dit. On conviendra que nous avons, cette fois encore, tenté de baliser le chemin, de canaliser le hasard. À propos, n'est-ce pas à Pasteur que l'on doit ce bel aphorisme : « Le hasard ne sourit qu'aux esprits préparés » ?
À toutes et à tous : bonne lecture.
Summary:
Interview with Karl Rove by Sophie de Bellemaniere
Interview with Evo Morales by Aurelio Garcia
Interview with Shimon Peres by Christiane Vulvert
Dans Les Noyers de l'Altenburg, André Malraux prétend qu'il n'y a guère que trois livres qui peuvent rendre toute captivité un peu moins insupportable : Robinson Crusoé, de Daniel Defoe ; Don Quichotte, de Cervantès ; et L'Idiot, de Dostoïevski. Le premier lutte par le travail ; le deuxième par le rêve ; et le troisième par la sainteté.Hélas, aucun de ces ouvrages n'est à la disposition des malheureux captifs - célèbres ou anonymes - des FARC colombiennes. Leur seule espérance, aujourd'hui, c'est nous ! Sera-ce suffisant pour les aider à survivre à de longues années de détention inhumaine ? Sera-ce suffisant pour que la libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzalez amorce un véritable processus d'élargissement ?
Certes, c'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. Mais comment être sûr que la communauté internationale saura puiser en elle-même suffisamment d'énergie, d'imagination et de constance pour fléchir durablement les FARC - cette narco-guérilla qui, depuis des décennies, confond quête sociale et barbarie en violant allégrement les principes les plus sacrés de la civilisation ? Ne faut-il pas, plutôt, se résoudre à croire que la force, face à l'innommable, reste la seule méthode qui vaille ?
Vieux débat qu'éclaire, dans ces pages, Francisco Santos, le vice-président de la République de Colombie. Un homme qui, pour l'avoir provisoirement perdue, connaît le prix de la liberté.
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Summary:
Interview with Francisco Santos by Pascal Drouhaud
Interview with Brian Latell by Axel Gyldén
Interview with José Maria Aznar by Alexandre Del Valle
Plus la violence se généralise, se diversifie, plus la petite flamme vacillante de la Morale et des droits de l'Homme devient précieuse. Se souvenant de cette vérité simple, notre Rédaction a souhaité, ce trimestre, donner la parole à des hommes et à des femmes qui, armés de leurs seuls principes, traquent, dénoncent ou font reculer les mille et une variétés de la barbarie. Des hommes et des femmes qui donnent tout son sens à l'aphorisme pascalien : « La justice sans la force est impuissante, mais la force sans la justice est tyrannique. »Sur ce thème, nos lecteurs apprécieront, je pense, les entretiens exclusifs que nous ont accordés le Dalaï-Lama, Carla Del Ponte (procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie) et Irene Khan (secrétaire général d'Amnesty International).
Summary:
Interview with Dalai lama by Claude Levenson
by Jean-Claude Buhrer
Interview with Irene Khan by Grégory Rayko
Summary:
by Sebastien Fumaroli
by Frédéric Encel
by Jean-Pierre Filiu